Dogbo

Prononcez Dôgbô ! Petite ville au bout du bitume (la route devient piste à la sortie de Dogbo), Dogbo semble ne jamais dormir : il est 22H20 et les percussions, les chants, la musique nous parviennent de la ville… Enfin, nous… Bertrand et les enfants ! Car Marie-Aude est partie se promener avec Anne-Sophie et maman Monique.

Rapidement, un petit résumé de l’arrivée. Nous avons fait la route depuis Cotonou il y a maintenant deux jours avec le tout terrain prêté par Donatien, notre hôte à Cotonou. Les bagages ont presque tous tenus sur le coffre de toit. 3 heures de route lors desquelles il faut maintenir la concentration : pas question de régulateur, ni de limiteur, l’autoroute béninoise est parsemée d’ornières et de camions Berliet (cette marque d’un autre âge) roulant en crabe et doublant dès que possible (c'est-à-dire n’importe quand). Sans compter les voitures les plus rapides qui klaxonnent pour qu’on les laisse passer (404 et 504 bâchées lancées à 120 Km/h : où sont les freins ?). Epique ! Mais un régal pour le conducteur qui écrit ce post et dont vous connaissez la passion pour la conduite en situation extrême…

A Dogbo nous sommes arrivés directement à la maison. La maison ? L’hôtel plutôt ! Par sa taille d’une part mais également par son agencement. Sur deux étages, imaginez un bâtiment bordé en bas et en haut d’un couloir à l’air libre donnant accès aux chambres (un peu comme les vieux motels américains (revoyez Psycho d’Hitchcock !). En bas une grande pièce salon/salle à manger de 25 m2, une cuisine et une cellier. Egalement une chambre et une pièce de vie utilisées par deux sœurs de la Lumière du Christ (SLC). Un escalier extérieur mais couvert donne accès à la galerie de l’étage : là 3 chambres dont une grande de 25 m2 dévolue à nos quatre bambins tès heureux de dormir (et chahuter) tous ensemble. Deux chambres plus petites : l’une pour nous, l’autre occupée par Anne-Sophie pour le moment (elle doit emménager dans une maison plus petite dans quelques semaines). Enfin, une grande pièce à l’étage sert de laverie et peut également servir d’appoint pour recevoir des visiteurs (avis !) Voilà la description de l’hôtel auquel il manque un petit coup de peinture pour être accueillant (le gris des murs en béton est un peu déprimant)

Depuis notre arrivée, nous n’avons pas chômé : beaucoup de nettoyage, de rangement (300 Kg de bagages ne se rangent pas en 5 minutes !), mais aussi des visites. « Bonne arrivée » par ci, « Bonne arrivée » par là ! Nous ne sommes pas sortis de l’enceinte de l’hôpital le premier jour, et pourtant au moins 10 personnes sont passées nous saluer ! Les enfants aussi ont fait connaissance avec d’autres enfants qui sont sur l’hôpital : Victoire et Anita, nièces de deux sœurs (SLC). Le contact passe très bien ! Elles ont l’âge d’Aliénor mais sont en CP comme Berthille !

Il y aurait encore tant à dire, sur les rencontres (Bertrand a été invité à prendre le verre d’eau chez Phileas, dans une maison en terre cuite), sur les évènements (l’achat de la machette : un post entier à écrire !), sur les animaux (les margouillas dans le jardin, les cafards dans la maison), sur la flore (l’iroko et le tek aux abords de la maison), sur les goûts (l’ananas et les oranges), les odeurs (amplifiées par l’humidité), les couleurs (les margouillas : lézards multicolores)…

E Yi Saba (à tout à l’heure en Adja : salutation d’au revoir utilisée même si on ne se revoit pas tout de suite)

Petit bain

Depuis trois jours nous prenons un petit bain : en effet nous ne sommes pas encore dans le grand bassin, nous avons encore pied... Les démarches administratives prennent du temps... Nous recherchons une voiture et avons peur de l'arnaque... Nous sommes chez Donatien (expat' qui travaille sur le port de Cotonou) et Anne-Sophie nous guide dans nos démarches.

Nous partons sur Dogbo demain jeudi, Donatien nous prête une voiture pour cela.

Voici un petit film d'un trajet en voiture qui débute dans un embouteillage...

Où sommes-nous ?

A bon port ! A bon aéroport ! Petit rappel du déroulement du dernier voyage...

Nous avons laissé un post de Casablanca où nous passions du bon temps dans et au bord d'une piscine... Le départ vers Cotonou étant prévu à 21H00 heure locale, nous avons bien profité de la journée.

Programme bien ficelé pour la fin de journée : dîner à 18H30 (heure d'ouverture du restaurant de l'hôtel), départ par la navette de 19H00, enregistrement des bagages à 20H00, embarquement à 20H30...

Le programme, on a pris du recul... et du retard !

18H30 : le restaurant n'est pas ouvert : "dans 10 minutes"

19H00 : la navette ne part pas car à 19H10 c'est la coupure... Hé oui : c'est le premier jour du Ramadan, à 19H10 le jeûne cesse donc tous les employés se restaurent...

19H10 : le restaurant ouvre enfin... "Vous n'êtes pas musulman, vous n'avez pas jeûné aujourd'hui donc vous n'entrerez qu'à 20H00"

19H20 : après 10 minutes de palabres nous obtenons de rentrer car nous avons 4 enfants (dont trois font le souk à l'entrée du restaurant, renversant tout sur leur passage)

19H30 : une navette s'annonce, nous plions bagage en hâte pour l'avoir après avoir pris un repas frugal

20H00 : nous sommes dans l'aéroport... Nous avons rattrapé le retard ! Mais c'est sans compter avec les papiers de l'immigration qu'il faut encore une fois remplir : une fiche par personne... Nous les avions déjà remplis la veille mais il faut refaire...

20H05 : contrôle des passeport, l'employé est zélé, ça dure un peu...

20H10 : nous nous avançons pour l'embarquement prévu à 20H10... Une fois sur place nous notons un premier changement d'horaire, c'est 20H20...

20H30 : l'embarquement n'a toujours pas débuté ! L'avion est pourtant arrivé. L'employée nous renseigne : "nous n'avons pas encore l'autorisation !"

20H45 : embarquement : cette fois nous touchons au but !

21H30 : décollage avec 1/2 heure de retard (c'est moins qu'à l'habitude)

2H45 (heure béninoise) : atterrissage sur le sol du Bénin... Impressionnant : on a l'impression d'atterrir sur des maisons (qui bordent le bout de piste) ! Les enfants ont du mal à se réveiller : ils ont tous bien dormi pendant le trajet (la piscine ça fatigue)

3H00 : nous sortons enfin de l'avion aidés par un jeune belge (car Aliénor n'est pas en état pour porter sa valise, elle réclame plutôt les bras)

3H15 : nous commençons à récupérer nos bagages, il nous en faut 11 et la poussette... Le décompte commence, le tas s'amoncèle rapidement : 10 + la poussette ! Un seul bagage perdu ! Nous sommes agréablement surpris (on s'attendait réellement à plus de pertes compte tenu du transit de 24H00 et du changement de compagnie). Anne-Sophie (infirmière à Dogbo) et Maxime (le chauffeur de Donatien qui nous accueille chez lui) sont bien là pour nous accueillir. Nous chargeons les valises et sacs à l'arrière du Pick-up avec de nombreuses aides spontannées... qui réclament les "cadeaux du voyage"

3H20 : file d'attente aux bagages perdus : certains sont moins chanceux que nous (3 bagages perdus... sur trois !) et l'attente commence : nous passons finalement à 3H45 pour remplir notre dossier

4H00 : nous filons jusque chez donatien qui habite tout prêt de l'aéroport : quelques minutes pour commencer à apprécier les odeurs, les motos roulant à contre sens, les rond-point assaillis par les véhicule dans l'anarchie la plus complête, les ornières dans le bitûme... Les surprises : peu de bruit, quelques personnes qui dorment le long des rues à la belle étoile, souvent sur un vieux fauteuil relax...

4H10 : nous arrivons chez Donatien qui nous accueille chaleureusement, les enfants découvrent leurs lits et surtout leurs moustiquaires !

5H30 : nous écrivons ce petit message sur le blog pendant que les enfants tentent de s'endormir : Louis-Baptiste réclamant Maman toutes les 10 minutes ! La maison et la ville sont calmes (le gardien dort quand même devant la porte sur un relax). La mission commence-t-elle maintenant ? En fait elle a déjà commencé il y a plusieurs semaines voire mois... Mais elle commence tout juste à prendre sa réalité.

Farniente...

Salut à tous, le moral est au beau fixe ! Nous sommes dans un bel hôtel de luxe qui sert aux passagers en transit et aux pilotes et stewarts en transit...

Seule ombre au tableau, c'est une prison dorée dont on peut difficilement sortir... Nous sommes au milieu d'une zone industrielle, il faut 45 minutes pour aller à Casa... dans le meilleur des cas. Nous n'avons pas pris le risque ! Nous n'avons donc pas pu aller à la messe ce dimanche.

Nous allons proposer à FIDESCO l'ouverture d'une mission ici puisqu'il n'y a pas de présence chrétienne dans cet hôtel de transit !

En fait nous allons quand même partir pour notre mission ce soir. Le vol doit décoller vers 21H00 (heure locale) soit 23H00 en France. Nous essaierons de poster à notre arrivée ! (2H30 à Cotonou).

A bientôt.

Transit

Nous n'avons pas encore la tourista, mais nous avons un problème de transit...

Nous en étions resté à Nantes chez Ghislain et Sophie : une après midi en famille inespérée.

17H30 : départ en convoi pour l'aéroport, le vol est prévu pour 19H00 environ
18H00 : à notre arrivée à l'aéroport nous apprenons que le vol est reporté à 20H45 car l'avion qui vient nous chercher est encore à Casablanca ! Nous obtenons des tickets repas pour toute la famille (15 personnes) et improvisons un repas dans une salle d'attente. Nous ne sommes plus à 2 heures près...
19H00 : nous apprenons que le vol est à nouveau reporté, de 20 minutes cette fois (21H05) et que nous voyagerons avec une compagie des Baléares (Air Baléares ?)
19H45 : le temps des au revoir n'est pas le plus simple à raconter, notamment sur un blog... Que dire de ce sentiment partagé de peine et de joie, ambivalence euphorique de l'arrachement aux siens et de l'aventure humaine qui débute à ce même moment...
20H20 : nous venons de passer à l'embarquement quand nous apprenons qu'il ne s'agit pas de Air Baléares mais de la compagnie Quantum... Autour de nous personne ne connaît... En fait 10 minutes plus tard nous comprenons que Air Baléares et Quantum sont deux noms d'une même compagnie aérienne !
21H05 : nous décolons effectivement de Nantes, le décolage est bien supporté par petits et grands... Le voyage se passe sans encombre, nous avons confié notre poussette au personnel qui l'a mise en soute et doit nous la rendre à Casablanca (j'en vois qui devine déjà la suite...)
23H25 : nous aterrissons à Casablanca : il est 21H25 heure locale (mais nous parlerons en horaires français pour faciliter la suite). 15 minutes plus tard nous sortons en dernier de l'avion (nous étions au fond) et demandons aux hôtesses notre poussette. Bien évidemment la personne qui nous avait prévu cet arrangement n'est pas là à ce moment là... Nous essuyons un refus... Nous refusons donc de descendre de l'avion sans la poussette... Fianalement on nous promet et nous sortons rapidement. La poussette nous est rendue sans problème.
23H45 : nous cherchons notre mode d'hébergement, mais pour cela il faut aller à un bureau de la RAM... "Oui mais avant vous devez passer à l'immigration"
0H00 : à l'immigration on nous dis "avez vous rempli le formulaire patati patatruc qui est à l'entrée du hall ?" Non bien sûr puisque personne ne nous l'a dit !
0H20 : les visas marocains sont frappés sur nos passeports et nous filons à l'hébergement RAM pour chercher nos prestations hotelières... "l'hébergement c'est par là, à gauche". Pas de panneaux d'indication ! Dans cet aéroport Mohammed V pourtant très moderne (ils savent le dire par des panneaux "certifié ISO 9001, 2008" collés aux murs tous les 5 mètres ! A l'hébergement, le type n'est pas très sympa, il nous dis que les enfants pourrons se tasser et se loger avec nous dans deux petites chambres... Et puis les bébés ne comptent pas... Après une bonne ralerie nous obtenons qu'un appel soit passé à l'hôtel pour trouver une solution... Nous partons donc pour l'hôtel... enfin pour la navette qui doit nous conduire à l'hôtel "elle passe tous les 20 minutes"
0H50 : nous commençons notre attente de la navette
1H20 : nous attendons toujours la navette qui finit par arriver à 1H38...
1H40 : nous sommes dans l'entrée de l'hôtel... Un monsieur responsable de l'accueil nous dis qu'il n'a plus ni chambre double jumelée (soit 4 lits) ni lit enfant ni matelas à mettre en plus par terre... Bon certes nous sommes partis pour vivre dans des conditions simples... mais JUSTES ! Nous ralons encore un coup en arrivant dans la chambre (enfin dire Bertrand râle... serait plus juste)
2H15 : miracle : "venez, nous allons vous trouver ce que vous voulez ! Effectivement nous montons d'un étage pour nous installer dans une suite de deux chambres avec des lits doubles et des couvertures pour créer un matelas à Aliénor et Clotilde..."

Nous ne sommes pas encore à Dogbo... Nous allons sans doute prendre le vol de demain soir pour Cotonou qui décole à 21H00 heure locale et à 23H00 heure française. Arrivée prévue à Cotonou vers 2H30 comme le précédent était prévu. Nous allons tenter de profiter de cette journée à Casablanca comme d'un temps de vacances...

Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

14H26 : nous devrions être dans l'avion mais nous n'y sommes pas ! Rewind...

7H30 : lever après une nuit agitée (fin du chargement des bagages à 2H00 du mat', Clotilde a pleuré toute la nuit)

9H30 : nous devrions partir de Saint Amand... Mais nous ne sommes pas prêts...

10H00 : départ de Saint Amand pour l'aéroport de Nantes Atlantique : la circulation est dense et le convoi de trois voitures (nécessaire pour transporter les 300 Kg de bagages) a du mal à rester à une vitesse optimale

11H00 : arrivée à Nantes Atlantique et déchargement des bagages, nous sommes dans les clous

11H20 : nous avons trouvé le guichet d'enregistrement et ô surprise : vol annulé pour cause de grève... L'hôtesse nous propose un vol avec une compagnie espagnole à 19H20 : OK pour nous sans plus y réfléchir

11H50 : tous les bagages sont enregistrés, nous partons donc pour Casablanca à 19H20 et nous aurons un hôtel offert par la compagnie sur Casablanca en attendant le vol Casablanca Cotonou le lendemain ou plus tard...

12H30 : toute la famille se retrouve chez un frère de Marie-Aude sur Nantes où nous improvisons un pique nique dans le jardin : c'est quand même plus agréable que l'aéroport ! Nous sommes à ce moment là bien contents d'avoir choisi de partir de Nantes et non de Roissy...

13H00 : l'apéritif délie les langues, "pourvu que les bagages en transit entre deux compagnies ne se perdent pas !", "il aurait peut-être mieux valu attendre un vol sûr jusqu'à Cotonou", même Nicolas de FIDESCO qui est de garde ce WE nous donne ce conseil...

13H30 : nous avons déjà l'impression que nous avons perdu nos bagages, le doute s'installe... Que faire ?

13H45 : sauvé, un cousin de Bertrand a été il y a quelques années dans le staff de direction de l'aéroport de Nantes, nous réussissons à le joindre sur son lieu de travail, il nous rassure : il faut suivre les indication de Royal Air Maroc qui sera plus à son aise pour traiter le suivi de ce vol depuis Casablanca où ils ont une plate forme logistique...

14H45 : nous pensons enfin à raconter tout cela sur le blog... Maintenant suspens... pour nous ! Et pour vous !

J-1

C'est DEMAIN !!! En l'écrivant c'est plus facile qu'en le disant...

Au revoir si beau pays dont nous apprécions les derniers agréments de cette fin d'été assez chaude pour nous préparer physiquement...

Nous n'avons pas eu le temps de nous arrêter sur nos états d'âme en ce dernier jour tant le programme a été serré ! En effet petit imprévu, nous avons perdu nos attestations de vaccination "fièvre jaune"... Pourtant toujours rangées avec les passeports... Incompréhensible... Allo ce matin au centre de vaccination : "oui on peut vous faire des duplicatas... (ouf !) mais nous n'avons pas de médecin vaccinateur sur place (Raaaa !) mais nous allons tout faire pour en trouver un (Ouuuuuuuuf !)"

14H15 : un médecin des urgences pédiatriques qui a l'agrément de l'institut Pasteur est venu au centre de vaccination spécialement pour signer les certificats ! Marie-Aude est partie au Mans les chercher... Mais le centre ferme à 17H00 ! Heureusement que notre bon Père Benoît était revenu des States ! Rencontre sur le tarmac... heu la gare de péage de l'autoroute pour l'échange des précieux certificats sans lesquels il est impossible de rentrer sur le sol béninois !

Ce soir nous essaierons de dormir tranquilement après avoir vérifié TOUS les papiers !!!

Bon vent à tous : que le Seigneur vous bénisse et vous garde dans sa joie et dans sa paix.

Envoyés par l'Eglise

A peine 4 jours après notre dernier message, voici déjà la suite... Il ne faudra pas trop s'habituer à ce rythme efreiné de messages !

12 août : la messe d'envoi sous la Grande tente de Paray le Monial. Le Cardinal RICARD assisté de Mgr Yves LE SAUX évêque du Mans et parrain de notre promo FIDESCO nous a envoyé en mission au nom de l'Eglise devant 4500 jeunes réunis pour le forum international des jeunes mais aussi devant nos familles.

C'est bien l'Eglise qui nous envoie et non nous-mêmes.

Et puis le reste de la journée est passée très vite : photo souvenir de la promotion, déjeûner avec les familles à l'abri des pélerins, dernier au revoir avant le départ avec les autres volontaires, échange des adresses courriel, rencontres providentielles au détour d'une chapelle de Paray...

Nous sommes maintenant en Touraine pour préparer les valises et revoir la famille de Bertrand avant le départ. Prochain message : France ou Bénin ? Nous verrons bien !

Vacances... et formation !

Depuis le dernier message deux semaines se sont écoulées... Pourtant nous sommes moins débordés. Pas trop de paperasse, déménagement fini : l'heure est à la détente. Une semaine en vacances à Montpellier en famille nous a permis de prendre un bon repos. Nous ne nous sommes plus préoccupés du départ pendant cinq jours.

Retour aux réalités avec cette semaine de formation avec FIDESCO à Paray le Monial. Le programme que nous concocté par nos G.O. de FIDESCO est bien ficelé - comme à l'habitude. Les échanges avec les futurs volontaires qui partent en même temps que nous sont riches. Des craintes persistent, des doutes parfois, mais toujours la même foi qui nous anime et nous fait avancer vers le départ avec la dose de confiance nécessaire pour vaincre les peurs.

Et puis les oublis ! Nous avions pris dans nos bagages tous les papiers qu'il nous fallait pour nos Visas de travail (Anne-Sophie coopérante déjà en poste à Dogbo nous avait fourni la liste de ces pièces à fournir sur place). Mais nous avions oublié de demander à l'ambassade nos Visas provisiores : panique à J - 14 ! Heureusement la Providence a bien voulu nous permettre de joindre par téléphone le consul du Bénin à Bordeaux : il nous a rassuré, tous les papiers seront faits dans les temps. Ouf ! Moins une !

Mercredi 12 août à 11H00 : messe d'envoi à Paray le Monial présidée par Mgr LE SAUX, évêque du Mans !

Nous essaierons de laisser un message juste avant notre départ qui est prévu de Nantes à 13H45 le 22 août 2009. Bonnes vacances à tous.