samedi 29 août 2009

Dogbo



Prononcez Dôgbô ! Petite ville au bout du bitume (la route devient piste à la sortie de Dogbo), Dogbo semble ne jamais dormir : il est 22H20 et les percussions, les chants, la musique nous parviennent de la ville… Enfin, nous… Bertrand et les enfants ! Car Marie-Aude est partie se promener avec Anne-Sophie et maman Monique.

Rapidement, un petit résumé de l’arrivée. Nous avons fait la route depuis Cotonou il y a maintenant deux jours avec le tout terrain prêté par Donatien, notre hôte à Cotonou. Les bagages ont presque tous tenus sur le coffre de toit. 3 heures de route lors desquelles il faut maintenir la concentration : pas question de régulateur, ni de limiteur, l’autoroute béninoise est parsemée d’ornières et de camions Berliet (cette marque d’un autre âge) roulant en crabe et doublant dès que possible (c'est-à-dire n’importe quand). Sans compter les voitures les plus rapides qui klaxonnent pour qu’on les laisse passer (404 et 504 bâchées lancées à 120 Km/h : où sont les freins ?). Epique ! Mais un régal pour le conducteur qui écrit ce post et dont vous connaissez la passion pour la conduite en situation extrême…

A Dogbo nous sommes arrivés directement à la maison. La maison ? L’hôtel plutôt ! Par sa taille d’une part mais également par son agencement. Sur deux étages, imaginez un bâtiment bordé en bas et en haut d’un couloir à l’air libre donnant accès aux chambres (un peu comme les vieux motels américains (revoyez Psycho d’Hitchcock !). En bas une grande pièce salon/salle à manger de 25 m2, une cuisine et une cellier. Egalement une chambre et une pièce de vie utilisées par deux sœurs de la Lumière du Christ (SLC). Un escalier extérieur mais couvert donne accès à la galerie de l’étage : là 3 chambres dont une grande de 25 m2 dévolue à nos quatre bambins tès heureux de dormir (et chahuter) tous ensemble. Deux chambres plus petites : l’une pour nous, l’autre occupée par Anne-Sophie pour le moment (elle doit emménager dans une maison plus petite dans quelques semaines). Enfin, une grande pièce à l’étage sert de laverie et peut également servir d’appoint pour recevoir des visiteurs (avis !) Voilà la description de l’hôtel auquel il manque un petit coup de peinture pour être accueillant (le gris des murs en béton est un peu déprimant)

Depuis notre arrivée, nous n’avons pas chômé : beaucoup de nettoyage, de rangement (300 Kg de bagages ne se rangent pas en 5 minutes !), mais aussi des visites. « Bonne arrivée » par ci, « Bonne arrivée » par là ! Nous ne sommes pas sortis de l’enceinte de l’hôpital le premier jour, et pourtant au moins 10 personnes sont passées nous saluer ! Les enfants aussi ont fait connaissance avec d’autres enfants qui sont sur l’hôpital : Victoire et Anita, nièces de deux sœurs (SLC). Le contact passe très bien ! Elles ont l’âge d’Aliénor mais sont en CP comme Berthille !

Il y aurait encore tant à dire, sur les rencontres (Bertrand a été invité à prendre le verre d’eau chez Phileas, dans une maison en terre cuite), sur les évènements (l’achat de la machette : un post entier à écrire !), sur les animaux (les margouillas dans le jardin, les cafards dans la maison), sur la flore (l’iroko et le tek aux abords de la maison), sur les goûts (l’ananas et les oranges), les odeurs (amplifiées par l’humidité), les couleurs (les margouillas : lézards multicolores)…

E Yi Saba (à tout à l’heure en Adja : salutation d’au revoir utilisée même si on ne se revoit pas tout de suite)

1 commentaire:

  1. Bonjour Victoire et Anita!
    Bonne "installation"!
    Amitiés,
    Myriam

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