jeudi 29 octobre 2009

Bloc

Certain l’ont su par mail, d’autres n’étaient pas au courant… J’ai eu quelques soucis de santé liés à notre arrivée au Bénin (c’est Bertrand aux commandes aujourd’hui). Tout d’abord un problème mal placé (dans le pli interfessier) : un abcès qui s’est formé au dépends d’une glande sudoripare (celles qui produisent la sueur) qui s’est mise à gonfler de manière très importante. En effet depuis notre arrivée notre sueur coule à flots et ce petit kyste sans doute présent depuis plusieurs mois voire années s’est développé beaucoup plus rapidement sous le climat équatorial.
Deuxième problème : une piqûre de scorpion sous le pied gauche. Ce problème date d’il y a un mois. Nous pensions que ça allait passer tout seul mais c’est un peu long et nous avons fini par suspecter une nécrose. Plusieurs médecins en France me conseillaient de me faire opérer…
Samedi nous avons appris la venue d’un chirurgien plasticien au Bénin. Le Dr Zilliox est lyonnais, il travaille pour l’OMS et fait actuellement une tournée au Bénin pour donner des cours pratique de chirurgie de reconstruction dans les blocs de Raoul Follereau chargés de prendre en charge les malades atteints par l’ulcère de Buruli. Nous sommes donc allé de l’autre côté du Bénin, à Pobè, à la frontière avec le Nigéria. Nous y étions accueillis chez Marie-Françoise et Pierre Ardant : Marie-Françoise est médecin au centre Raoul Follereau de Pobè et Pierre est directeur technique de la cimenterie Lafarge d’Onigbolo.
Après concertation il a été décidé de laisser la piqûre de scorpion évoluer seule puisqu’on notait une amélioration spontanée depuis quelques jours et qu’une telle opération aurait laissé des séquelles (perte musculaire sous la voûte plantaire). Par contre j’ai été opéré de l’abcès sous anesthésie locale (il n’y avait pas de médecin anesthésiste ni de réanimation à proximité), l’abcès allait jusqu’à l’os et il était donc bien justifié d’intervenir. L’opération s’est bien passée, ça reste un peu douloureux notamment lors du trajet de retour en voiture (3 heures assis !) mais maintenant c’est une question de jours : dans une semaine on n’en parlera plus !

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